Ce jeudi, s’est ouverte à Dakar, la seconde édition de «Firifinance». Une initiative dont l’objet est de participer à l’expansion de la culture financière au Sénégal et dans la sous-région tout en aidant à l’amélioration de l’inclusion financière.

«Nous souhaitons, à travers ce concept, rapprocher la finance du citoyen, la rendre plus compréhensive et  plus accessible à tous», a indiqué Mme Sophie Coulibaly Mbengue, promotrice de «Firifiance». Elle s’exprimait ce jeudi, lors de la cérémonie d’ouverture de la seconde édiction de cette initiative dont elle est la promotrice.

L’autre objectif de «Firifinance», c’est d’aider à démystifier la finance, en faire un outil au service du développement, de l’autonomisation et de l’inclusion financière. Cela, puisqu’une grande partie de nos populations, notamment chez les femmes, les jeunes et les ruraux, l’accès  aux services financiers demeure faible.

«Ce constat nous impose de revoir nos stratégies et de promouvoir des solutions innovantes, novatrices qui puissent intégrer tous les segments de la population dans le système  financier. Et c’est dans ce cadre que s’inscrit ‘‘Firifinance’’ qui est une  plateforme d’échange, de réflexion autour», indique-t-elle.

Le thème de cette année, c’est «La finance islamique, définition, réglementation et impact sociale». Les professionnels du secteur vont discuter de cette forme de finance qui, «en plus d’être un domaine en plein expansion, présente des caractéristiques  uniques et innovantes qui la distinguent du système financier conventionnel.»

«Ses principes éthiques  tels que l’interdiction de l’intérêt, le partage des risques et la promotion de la justice sociale, en font un modèle particulièrement adapté aux besoins des populations», indique Mme Sophie Coulibaly Mbengue. Elle regrette cependant que, malgré ces opportunités, la finance islamique soit encore peu connue et souvent mal comprise.

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